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LE LIEU

Le Château de Plessis-lès-Tours: son histoire

 

Autrefois connu sous le nom de Montils-lez-Tours, il devient le premier château royal de la Vallée des Rois quand Louis XI l'achète en 1463 puis l'aménage. Durant son règne, il s'attache à bâtir une France plus forte : il encourage l'imprimerie, les relais postaux, les arts et s'affirme comme le garant du "bien commun" de ses sujets. Il meurt au Plessis le 30 août 1483. A travers les siècles, l'histoire du château de Plessis-Lès-Tours est marquée par une succession de péripéties ou d'événements d'importance qui, malgré tout et pour des raisons complexes, l'ont plongé dans l'oubli et classé au rang de vestige architectural après son démembrement lors de la vente des biens nationaux en 1792.

 

Son passé prestigieux de demeure royale et de capitale du royaume dépasse le seul règne de Louis XI et s'étale sur près de deux siècles (XVe et XVIe siècles) où régnèrent onze rois de France de Charles VII à Louis XIII qui, presque tous, arpentèrent ce site privilégié situé entre la Loire et le Cher.

 

Puis le château subit les coups de boutoir des évolutions historiques avec son cortège de destructions irrémédiables et de piteux aménagements : dépôt de mendicité, ferme, usine de plombs de chasse, dépôt de vidanges... Une nouvelle période plus fructueuse s'échelonnera sur trente-deux ans avec le rachat et la restauration des bâtiments rescapés par M. Petit de Vauzelles puis par le Docteur Chaumier, médecin réputé du début du XXe siècle qui en fait un institut de vaccinologie. L'Institut est aussi alors un musée historique enrichi d'un volet consacré à la vaccination. Mais il est surtout le plus important institut de vaccine d'Europe où est développé le vaccin contre la variole.

La ville de Tours achète le château en 1932 qui devient un musée dédié aux traditions populaires de Touraine et à Louis XI. Des milliers d'écoliers tourangeaux de plusieurs générations tremblent devant le faux lit de l'universelle Aragne ou à l'évocation du cachot de la Balue. Le musée périclite et ferme en 1995 par manque de visiteurs.

 

Trois ans après sa fermeture, et après une année de travaux d'aménagement, la Compagnie José Manuel Cano Lopez s'y installe pour mener à bien un projet artistique et culturel centré sur les ouvertures de la création artistique aux publics.

Le projet, qui a connu des évolutions permanentes, est devenu en 2022 le Plessis, commun culturel et humaniste.

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