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VENDREDI 1° NOVEMBRE / OUVERTURE DE SAISON INTÉRIEURE


Le froid et la pluie ont déjà fait leur apparition depuis un bon moment, l'heure est donc venue de retrouver l'ambiance chaleureuse des briques de la dernière demeure de Louis XI, pour une quatrième saison intérieure soigneusement préparée !


𝗔𝗨 𝗣𝗥𝗢𝗚𝗥𝗔𝗠𝗠𝗘


𝟭𝟱𝗵𝟯𝟬 > Lecture théâtralisée Les Malheurs de Sophie

par la Cie Diotima


𝟭𝟲𝗵𝟬𝟬 > Atelier sérigraphie par Kmcha & Merci Jeannette

sur réservation


𝟭𝟳𝗵𝟯𝟬 > Présentation de saison


𝟭𝟴𝗵𝟯𝟬 > Ternissage du concours photos des usagers du Plessis

Vote et remise des prix


𝟭𝟵𝗵 > Concert de Kokopeli

Indie pop


𝟮𝟭𝗵 > Théâtre La Mastication des morts

par l'atelier de création théâtrale adultes du Plessis


𝗘𝘁 𝘁𝗼𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 : exposition Journal d’atelierS 1990/2024.... de Olive.duponT. d.armoR & d’ailleurs


🍷Bar et restauration sur place

💸PRIX LIBRE


𝗜𝗻𝗳𝗼𝘀 𝗲𝘁 𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗿𝘃𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 >>> 02.47.38.29.29 / info@plessis-tierslieu.fr


EN DÉTAILS


19h >>> Concert de KOKOPELI

L'aventure Kokopeli débute au sein des fêtes de famille : Carla et Julie sont cousines et grandissent dans une, famille de musicien·nes, elles n'hésitent pas à impressionner mamie Claude avant de réaliser leurs premiers concerts. Julie à la basse/contrebasse et au chant, et Carla au chant, à la guitare et au n'goni. Les deux cousines composent à quatre mains et traversent les années, les affaires familiales et les routes de France sur une bande son pop, solaire et mélancolique. Le duo s'inspire du parcours des deux sœurs du groupe Ibeyi, et d'autres groupes tels que The Do, Alice Phoebe Lou ou encore Warpaint.

Crédit photo : Eden Vignacq


Une pop rêveuse et étonnante, qui convoque les contes poétiques, les récits intimes et la complicité de celles qui ont tout fait ensemble.

Kokopeli est accompagné par La Sirène (La Rochelle), et est lauréat des Inouïs du Printemps de Bourges 2024, ainsi que du prix Riffx Paris Music Festival en 2023.



21h >>> Théâtre La Mastication des morts

Par l'atelier de création théâtrale adultes, dans une mise en scène de José Manuel Cano Lopez


Un plateau de théâtre : cage au noir ou boîte noire, comme on dit au théâtre. « Sur scène, dans une balance incessante entre incarnation et désincarnation, matériel et immatériel, visible et invisible, apparaissent des fantômes qui portent la parole des morts, pour nous encore et tout juste vivants. » Des hommes et des femmes assis dos au public… 

Des voix… ensemble : « Tous les rapports sur les mastications concordent : les morts mâchent avec leurs dents, dans les tombeaux, avec un bruit aussi puissant que celui des porcs… » Dans les chroniques et les récits, les auteurs ne tarissent pas sur cette espèce de sons et de voix qu’ils racontent avoir entendu dans les sépulcres et dans les monuments funéraires. » L’histoire peut alors se dérouler ou, tout du moins, essayer de se construire.Ici rassemblés pour un « oratorio in progress », ces femmes et ces hommes redonnent la parole à ceux qui ne sont plus.C’est la nuit. Le petit cimetière de Moret-sur-Raguse, semblable à n’importe quel petit cimetière de province, est endormi. Rien ne devrait plus troubler le repos des morts. Mais ces morts là ruminent, mastiquent, chantent, crient, susurrent. La rumeur enfle. Les dents claquent. Les rires fusent. 

Les soupirs et les regrets pleurent. Les morts du petit cimetière de Moret-sur-Raguse ne dorment pas d’un sommeil que l’on pourrait nommer éternel. Tous se bousculent aux portes de la parole et du chant. Les langues bruissent et mastiquent. C’est toute une république de l’invisible qui s’est mise en mouvement, sans gloire ni protocole. Les suicidés, les assassinés, les accidentés, les meurtriers, les maltraités, les bienheureux, les riches, les pauvres, les hommes et femmes, les jeunes et vieux. 

Et ils en ont des choses à dire ces morts. C’est à la fois très drôle et poignant d’écouter ces paroles et ces chants. La mastication des mots, tantôt seule, tantôt en chœur, est haletée, criée, chuchotée, chantée. Des morts vivants, fidèles reflets de leur humanité passée.


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